Jacques Bompard revient sur le terme « complotiste ». Son utilisation est une véritable arme du prêt-à-penser pour empêcher les Français d’en sortir.
Complotiste est le nouveau qualificatif infamant du prêt-à-penser, véhiculé par l’ensemble de la machinerie médiatique et ânonné par les politiques en mal de justification.
A les entendre, nous serions tous plus ou moins touchés par ce mal du siècle. Il équivaut à nous retrancher derrière les fossés de la bêtise, ceux qui nous séparent des populations « saines et bénies d’intelligence » qui président à nos destinées communes.
Une injonction à ne pas penser
J’y vois surtout une injonction à ne pas penser, à ne pas réfléchir, à ne pas poser de questions. Car avant même que d’avoir interrogé qui ou quoi que ce soit et d’avoir amorcé une réponse éventuelle, nous sommes déjà taxés de complotiste. C’est-à-dire de crime de lèse-majesté à l’encontre du prêt-à-penser.
Je vous invite donc à sortir de cette psychanalysation du débat par l’usage de votre liberté.