Jean-Pierre Lambertin s’apprête à quitter la mairie de Lapalud après 36 années d’un règne sans partage. Bien naturellement, à quelques semaines de son départ, il tire un bilan positif de son dernier mandat. On n’est jamais mieux servi que par soi-même… Pourtant comment ne pas relever le ton gêné avec lequel le futur ancien maire de Lapalud encense son action. La délinquance ? « Aucune ville n’est à l’abri ». Les équipements ? « Globalement, on est correct ». Le dynamisme ? « On a avancé, mais pas trop vite ».
La réalité est hélas pour Jean-Pierre Lambertin bien plus cruelle. Une délinquance en hausse, persistante, variée, et contre laquelle il plaide presque coupable lorsqu’il affirme avoir embauché un deuxième policier municipal. Seulement un…Une gestion financière hasardeuse avec une dette en hausse de 80% et des impôts locaux en augmentation de 12%. Les investissements ? En baisse de 38% par rapport au mandat précédent qui n’était déjà pas brillant.
On comprend mieux à la lecture de ces quelques éléments pourquoi Jean-Pierre Lambertin avoue lui-même : « j’ai fait mon temps à Lapalud » et pourquoi il préfère partir se présenter ailleurs.
Hélas, si l’actuel maire déserte Lapalud, son équipe reste avec le même passif et la même inertie, prête à mener la même politique d’abandon, de paupérisation et de renoncement.
Marie-Claude Bompard
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