Les rafles systématiques et massives de manifestants pacifiques que l’on voit se multiplier depuis plusieurs jours sur ordre du gouvernement sont extrêmement inquiétantes.
Elle le sont au regard du droit des personnes et du respect de la liberté de réunion et donc de la démocratie.
Elles le sont également d’un point de vue politique.
En effet, il est du devoir d’un gouvernement d’apaiser les esprits et non de les provoquer et de les exciter.
Or, c’est ce que le gouvernement socialiste fait depuis des mois, avec une accélération brutale depuis une semaine. D’abord par un vote sénatorial de république bananière. Ensuite, en avançant d’un mois le vote de la loi Taubira à l’Assemblée nationale. Enfin, en arrêtant des centaines de manifestants, dont de nombreuses mères de familles, pour le seul crime d’être entré dans le jardin du Luxembourg ou d’avoir voulu camper aux abords de l’Assemblée, ce qui est accepté venant de la part d’autres manifestants.
Tout dans les actes de ce gouvernement traduit l’affolement, l’amateurisme et le mépris des Français. Il est vrai que, pour la première fois dans notre république, nous avons à l’Élysée un président élu par une minorité d’électeurs, et qui bat en moins d’un an tous les records d’impopularité.
François Hollande ne dispose plus aujourd’hui d’aucune légitimité démocratique. Contesté largement à gauche, ayant trahi les ouvriers de l’aciérie comme ceux de l’automobile, il lui reste pourtant – en théorie – plus de quatre années de mandat à accomplir.
Sa responsabilité dans les évènements actuels comme dans ceux qui ne manqueront pas de venir est donc totale, entière, définitive. Il lui appartient d’en prendre conscience, de cesser de prendre en otage les forces de l’ordre face aux manifestations pacifiques, et de retirer le projet de loi Taubira.
Échouant sur tous les fronts économiques et sociaux, que, du moins, il apporte l’apaisement dont le pays a besoin.
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