Le grand remplacement n’est ni une idée, ni même un concept. Ce n’est pas davantage un slogan politique ou ce que Bernard CAZENEUVE me répondit un jour être un fantasme.
Ce grand remplacement est une réalité concrète et donc par essence, un enjeu politique primordial.
C’est d’ailleurs bien le mérite de vos assises de la rémigration que d’affirmer plus avant les contours de cette réalité. Nos adversaires, les remplacistes, usent de toutes les ruses pour en dissimuler et même pour en interdire le constat.
Chacun connaît leurs antiennes : il n’y aurait pas en France davantage d’étrangers qu’avant, refuser de réputer Français un individu fraichement naturalisé est raciste. Pire, affirmer que la France est une civilisation nous ramènerait aux heures les plus sombres de l’Histoire.
Certains d’entre nous s’interrogent alors : faut-il que la caste politique soit unanimement mensongère pour nier ainsi ce que le bon sens populaire déplore. Faut-il que nous soyons dirigés que par des parias pour qu’ils fassent de communautés disparates et d’une nationalité de papiers l’horizon d’un pays millénaire ?
Faut-il que la maladive lâcheté ait ankylosé jusqu’aux hommes de bonne volonté pour qu’il nous faille désormais tenir notre rang contre tous les anathèmes en défendant l’intégrité de la France ?
Cessons un instant de demeurer interdit devant les crimes des idéologues. C’est leur faire à la fois trop d’honneur et trop de place. C’est ignorer enfin un message essentiel sis dans la belle énergie que je remarque chez vous cet après-midi : la vérité rend libre.
Or c’est dire vrai que de répéter que la France ne peut plus tolérer le grand remplacement. Une fos assumé enfin ce point de départ, deux exigences se font jour : la première c’est celle de la lutte politique, puisqu’l n’est pas possible d’admettre le grand remplacement sans s’employer alors à le combattre dès à présent. J’ajoute, immédiatement, que ceux qui vous disent avoir connaissance des déferlements migratoires mais ne pouvoir en parler par peur de déplaire à l’oligarchie médiatique trahissent déjà la première vertu du politique : celle du service.
La deuxième exigence, c’est de faire comprendre à nos compagnons, à nos compatriotes que cette lutte portera ses fruits. Mes réussites en matière de politique communale, locale et législative sont là pour le prouver.
Souvenons-nous donc de la vieille sagesse romaine de Sénèque, lui qui déclare à travers les siècles « Dum differtur, vita transcurrit » Pendant que l’on diffère, la vie passe en courant.
Arrêtons, Arrêtons donc de différer, puisque nombreux sont ceux pour qui il sera bientôt trop tard.
Le Grand Remplacement, je vous le disais, est d’abord et avant tout une réalité. C’est une réalité brimée par les grands prêtres de la mixité ethnique, ceux qui veulent faire du désordre national l’aune de leurs lendemains multi-conflictuels.
La France est envahie par plus de 200 000 immigrés chaque année. Et chacun sait que ces statistiques sont sans valeurs pusique malfondées et oublieuses de l’immigration irrégulière.
Ce flot incessant est sans limite, orchestré et par les puissances de l’argent et par les thuriféraires de la haine de soi.
Prenons quelques exemples si vous le voulez bien.
Jacques TOUBON, le défenseur des droits, dans les travaux préparatoires à la réforme sur le droit d’asile a déclaré à l’Assemblée Nationale que réformer le temps d’attente des traitements des dossiers de demandeurs était un danger pour la France car cela risquerait de « réguler l’immigration ». Ô Crime !
Manuel Valls répète sa fierté d’avoir augmenté le nombre de naturalisations, car les nouveaux arrivants sont pour lui les meilleurs citoyens du monde. Bien meilleurs que ces honnissables français de souche désespérément accrochés à leurs calvaires, à leurs héritages.
Il faut pour eux rompre la lignée, vider le sang français de ses quelques globules autochtones, trop libres sans doute pour obéir au monstre froid et aux pulsions morbides qui n’en finissent plus de lier nos dirigeants.
Les remplaçants bénéficient alors de toute l’inventivité française pour combler leurs desiderata, on leur octroi l’allocation temporaire d’attente, l’aide d’urgence, l’aide médicale d’Etat, la couverture médicale universelle ; puis, à mesure qu’ils s’améliorent dans la connaissance de nos systèmes sociales, viennent les sommets de générosité de notre système de protection social.
Las, la Cour européenne des droits de l’homme, elle-même, a du s’emparer du sujet en déliant les Nations du devoir de s’ouvrir au tourisme social, celui qui fait des caisses d’allocation familiale les champs Elysées des passeurs mafieux qui maltraitent et commercent du matériau humain en provenance de l’Afrique sub-saharienne, du Maghreb ou d’Asie.
Et qu’on ne m’intente pas le procès d’oublier par là l’impératif moral de charité chrétienne. J’ai suivi avec attention les célèbres déclarations du Pape François à Lempedusa : que nous dit-il en réalité ?
Il nous dit que les oligarchies financières mondiales exploitent la misère gangrenant une partie de notre monde, ce qui revient à accueillir en vérité les immigrés dans notre conscience politique. Dès lors, les béats et les saints s’empressent d’ouvrir grand leurs bras. Et l’expérience montre que la cohorte des béats écrase de beaucoup l’infime théorie des saints. Il faut alors comprendre qu’accueillir la problématique migratoire avec le bon sens chrétien, revient justement à mettre à bas ce mondialisme criminel qui lamine tant d’êtres humains en brisant les faux El Dorado qui noient des barques entières de migrants en pleine méditerranée, cette mer nôtre, réceptacle des mirages et des mensonges de notre classe politique, qui ajoute alors le crime à l’inconséquence.
C’est bien cela la conscience d’un élu devant le grand remplacement. La nécessité d’agir, et tout de suite, pour réduire les masses gagnants notre sol et encourager le départ de ceux qui polluent notre société. Cet assaut est en effet insupportable pour la communauté nationale. Ce laisser-faire sanglant au dehors de bonne conscience internationaliste est infamant.
Voilà nôtre défi, être humain et politique d’abord dans l’opposition aux « remplacistes ». N’oublions pas que cet impératif est le seul qui pourra préserver l’unité nationale.
Le géographe Christophe GUILLUY vient de publier un ouvrage édifiant à cet égard : « la France périphérique, comment on a sacrifié les classes populaires ». Ses travaux nous disent une chose, ce ne sont pas les Yannick NOAH, les PLENEL, les CAZENEUVE ou les SARKOZY qui inventent le « vivre-ensemble ». Non, la vie à côté des populations immigrés, c’est bien la France des petits blancs qui a du l’inventer. Souvent, ils ont fuit des quartiers qui avaient cessé d’être les leurs, parfois ils ont préféré protéger leurs filles et leurs épouses plutôt que de s’habituer à d’autres normes que celle de la civilisation européenne, tous ont vu l’argent public irriguer les quartiers tout en laissant la désespérance sociale envahir nos terroirs. Cette France là est en miette : quand ses fils réussissent, ils ont des envies d’ailleurs, ceux qui peinent sont exclus des grands centres urbains, ceux qui doutent de leur identité tombent sous la coupe de la communauté la plus conquérante.
Nous en voyons dans nos quartiers de ces français acteurs de l’assimilation à l’envers, de ces français islamisés, de ces français qui ne savent plus même quels droits et quels devoirs leur donne leur nationalité.
C’est cela, lutter contre le grand remplacement, combattre pour que la France soit la France, autant par charité véritable et sincèrement ordonnée que par sens de l’engagement politique.
Je vous le dis, c’est possible.