Les élus communistes demandent « la création d’urgence d’une police d’Etat à Bollène ». Ils justifient cette position ainsi : « l’implantation de divers chantiers, notamment, le complexe du Tricastin ont provoqué la venue d’un nombre très important de travailleurs, et de nationalités diverses.
La coexistence de ces communautés dont les habitudes, les traditions, la culture sont différentes posent de graves problèmes, au niveau de l’intégration et plus particulièrement en ce qui concerne le maintien de l’ordre, de la sûreté et de la Sécurité Publique, dans certains secteurs où le brassage de population s’avère plus difficile ».
C’est donc pour cela que les élus communistes estiment qu’il « est indispensable de pouvoir compter 24 heures sur 24 heures, sur un personnel prêt à intervenir immédiatement, de nuit comme de jour, en cas d’urgence ».
En bref, pour les élus communistes, l’arrivée de nombreux immigrés augmente l’insécurité et oblige la commune à demander des policiers à l’Etat.
Vous n’y croyez pas ?
Et, vous avez raison ! Parce que le parti communiste d’aujourd’hui est mondialiste, favorable à l’immigration massive et au droit de vote des étrangers. De même, à Bollène, la section locale s’en est pris à la police municipale l’estimant même « hypertrophiée », dans un récent tract signé Serge Fiori.
Et pourtant, cette demande est bien issue d’une délibération votée à l’unanimité par la municipalité communiste de Bollène de Georges Sabatier, le 13 avril 1983.
C’est cette contradiction que Marie-Claude Bompard, maire de Bollène, a soulignée, hier soir en conseil municipal, à l’occasion d’une question portant sur la police municipale de Bollène.
La délibération en question: