Des dirigeants qui font d’un début de maîtrise de l’immigration un point de non-retour ? Les Français en rêvent, les Britanniques l’ont obtenu. Et de quelle manière avec le « Vote Leave » du Brexit qui n’a pas tardé à déclencher les anathèmes de tout ce que le pays compte de passionarias du politiquement correct. Theresa May, nouveau premier ministre, vient de donner un nouvel exemple de courage politique.
Alors que nous apprenons que les accords avec la Turquie sont en danger du fait de l’occupation d’Ankara dans certaines îles grecques, que la Gambie devient l’un des principaux pays d’origine des migrants depuis qu’elle est devenue un état islamiste, que la jungle de Calais dépasse les 10 000 personnes, Theresa May vient d’établir que le contrôle de ses frontières pour les migrants serait un point essentiel de la négociation de la sortie de l’Union Européenne par Londres.
Et pourtant Bruxelles tente de lui imposer l’inverse. Notamment en revenant sur les accords du Touquet, alors qu’il faudrait simplement abolir Schengen, ou encore en faisant de l’importation de populations étrangères une condition d’accès au marché unique européen. Comme quoi, les délires d’Angela Merkel sur l’accueil heureux ont fait long feu. Qui s’en étonnera ?