Protéger la ruralité : au cœur du combat de Jacques Bompard !

La ruralité d’aujourd’hui c’est les agriculteurs à bout de souffle.

Emmanuel Macron a déclaré :   « vivre du juste prix payé, c’est cela que je veux pour nos agriculteurs ». Alors que la Politique Agricole Commune (PAC) est un désastre pour les agriculteurs – un agriculteur se suicide tous les deux jours – il tente de les berner en leur promettant de « renforcer le pouvoir de négociation des agriculteurs dans le respect de la législation européenne pour qu’ils fassent le poids face aux industriels et aux distributeurs ». En réalité, le nouveau président soutient la PAC qu’il souhaite développer. Mieux encore : il souhaite se tourner vers des accords transatlantiques, en instituant un « système de subventions contracyliques de garantie sur les prix ou le chiffre d’affaires » dans le domaine agricole, dont la conséquence sera l’entérinement de la précarisation des agriculteurs.

Parce que les paysages de France sont dessinés par l’agriculture, parce que la France est riche mais pillée par des politiques européennes peu soucieuses de l’intérêt de l’agriculteur vaillant et besogneux, Jacques Bompard veut continuer à faire entendre la voix des oubliés des subventions européennes et lutter contre l’agriculture intensive imprégnée de pesticides mortifères.

La ruralité, c’est un territoire pillé par la mondialisation.

Emmanuel Macron agite du bout des doigts un plan miraculeux de 5 milliards d’euros : « Nous allons inciter les producteurs à se regrouper pour vendre ensemble », afin que « filière par filière, on trouve l’organisation qui permette à chacun d’avoir un vrai partage de la valeur ajoutée », a-t-il expliqué. Des promesses, toujours des promesses, mais comment compte-t-il s’y prendre alors que ce dernier voit en la mondialisation le remède à tous les maux de notre société ? Les preuves des ravages de la toute puissante mondialisation ne sont plus à démontrer. Il n’y a qu’à passer dans chaque village de France pour constater que les commerces ferment les uns après les autres, écrasés par la concurrence des supermarchés.

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Parce que nos campagnes se vident et voient leurs habitants absorbés par les grandes villes, Jacques Bompard prône depuis toujours le régionalisme audacieux. Celui où chaque Français peut manger Français sans que cela soit considéré comme un luxe. L’économie locale ne s’en portera que mieux ainsi que la santé des Français.

La ruralité, c’est des Français moins bien soignés que d’autres.

Depuis 2007, le nombre de médecins généralistes a diminué de 8,4%. La pénurie de médecins s’accentue donc en France. Comme réponse, Emmanuel Macron scande que la télémédecine est la solution aux déserts médicaux : « La télémédecine : des soins où que l’on soit !». Or une ruralité frappée par le désastre des déserts sociaux, c’est une ruralité où les Français sont en danger. Puisqu’il faut que tout change pour que rien ne change, avec la E-santé, les campagnes seront toujours désertées par les médecins. Là est la signature de ce jeune président qui propose le tout internet pour soigner la population rurale alors que les citadins n’auront que l’embarras du choix de se faire soigner par les meilleurs praticiens.

Parce que Jacques Bompard veut que chaque Vauclusien puisse être soigné convenablement, il dénonce cette uberisation de la médecine. Il s’est exprimé à de nombreuses reprises sur l’alarmant problème que constituaient les déserts médicaux et a fait part de son inquiétude à l’assemblée nationale.

La ruralité c’est aussi la culture régionale en péril.

Parce qu’Emmanuel Macron déclarait pendant sa campagne présidentielle qu’« Il n’y a pas une culture française, il y a une culture en France et elle est diverse», la ruralité et ses traditions sont en danger. La défense de la ruralité, comme semble l’oublier le jeune président, c’est aussi la défense d’une histoire propre à chaque région par sa langue, ses chants, ses danses, son art culinaire, son savoir-faire artisanal… Jacques Bompard s’est toujours engagé pour défendre la culture locale en rappelant avec force que « Nous n’avons pas à soutenir la désintégration de notre pays ».

Avec Jacques Bompard la culture locale sera encore défendue contre les technocrates jacobins.

La ruralité c’est aussi des écoles qui ferment leurs portes.

L’Education nationale, sous la houlette de Najat Vallaud-Belkacem, laisse un bilan désastreux à son successeur grand défenseur, de l’élite parisienne. L’ancienne locataire du ministère de l’Education nationale, pour seule réponse, enjoignait les communes à regrouper davantage leurs établissements scolaires. Aujourd’hui, nos communes continuent d’être ignorées par le programme d’Emmanuel Macron et son ministre Jean-Michel Blanquer. Pendant son mandat Jacques Bompard n’a eu de cesse d’alerter le ministre de l’Education nationale sur les effets désastreux du nivellement par le bas des programmes et sur la fermeture massive des écoles communales.

Pour protéger les écoles dans nos villes et villages, la voix de Jacques Bompard doit encore raisonner à l’Assemblée nationale.

La ruralité c’est nos retraités dont les porte-monnaie se vident.

Le nouveau système de retraite annoncé par Emmanuel Macron est une véritable catastrophe pour les retraités qui seront une nouvelle fois floués. La Contribution Sociale Généralisée (CSG) est l’une des mesures emblématiques du programme du nouveau président. La hausse de 1,7 % de la CSG permettra au gouvernement de taxer les retraités de 8,3 % sur leurs revenus. Alors qu’un retraité touche en moyenne 1322 euros bruts en 2016, cette nouvelle augmentation de la CSG toucherait 60 % des retraités et les mettrait plus encore à genoux.

Parce que la ruralité vauclusienne n’est pas une abstraction pour Jacques Bompard, mais son quotidien, il est le candidat du bon sens au service des Français et des Vauclusiens.

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