Des nouvelles des Panama Papers

La finance internationale se défend bien. Nous l’avons vu avec la crise de 2007, dite des subprimes, portait surtout sur la désintermédiation et l’intensification d’échanges déliés de toute concrétisation. Ce sont des millions de personne qui perdirent la vie à cause de ce grand retournement financier. Les gouvernements donnèrent le change, puis les mauvaises habitudes de la publicité reprirent et chacun sait maintenant que l’Union Européenne n’est qu’une phase préparatoire pour dirigeants rêvant d’intégrer Goldman Sachs.

panama papers

 

Deux actualités retiennent l’attention de ceux qui luttent contre le cosmopolitisme financier. Tout d’abord les répercussions des Panama Papers, c’est-à-dire la divulgation de plus de 10 millions de documents dévoilant un système complexe d’évasion fiscale. Un premier doute aurait dû envahir ceux qui espérèrent un grand nettoyage puisque tous les quotidiens internationaux s’en firent l’écho…alors qu’ils sont profondément liés à des entreprises elles-mêmes dépendantes de ces banques et autres fonds.

Dans une déclaration commune du 6 août, les auteurs du rapport, dont le prix Nobel américain Joseph Stiglitz, déplorent que la commission d’enquête américaine ne puisse rendre ses conclusions publiques : « Nous croyons qu’il est essentiel que nos conclusions soient rendues publiques et que les membres du comité soient autorisés à en discuter librement ». Ils remettent ça dans le Times : « Les paradis fiscaux n’existent que parce que les Etats-Unis et l’Europe le permettent. » Une réponse de poids aux affirmations de Pierre Moscovici et autres Nicolas Sarkozy qui prétendent le contraire.

Dans le même temps, Les Echos nous apprenaient lundi que le lanceur d’alerte qui avait dénoncé les pratiques scandaleuses de la Deutsche Bank avait décidé de continuer sa lutte contre l’oligarchie financière. Une amende 55 millions de dollars a été infligée aux banksters, mais le lanceur d’alerte a refusé l’argent que lui proposait le gendarme de la bourse américain car il s’était montré incapable de punir les vrais responsables.

La finance internationale et son mépris des Nations, voilà l’ennemi !

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