La Ligue du Sud est particulièrement défavorable à la réforme de la Procréation Médicalement Assistée de 2011 permettant aux couples hétérosexuels d’avoir un enfant par fécondation in vitro sans condition de vie commune. Si l’infertilité est une souffrance dont il est louable que la science soit parvenue à amoindrir les duretés, le mythe du Progrès ne doit pas ouvrir la possibilité à toutes les dérives.
Lors du débat ayant entrainé la destruction du modèle naturel du mariage lors des premières années du quinquennat de François Hollande, les opposants au saccage du mariage rappelaient que les coteries LGBT chercheraient à imposer l’extension universelle de la GPA. C’est chose faite avec le concours du Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes, tout un programme, qui demande la libéralisation complète de ces solutions en principe réservées à des cas limites. Rappelons que grâce à la belle mobilisation de La Manif Pour Tous, l’ouverture de la GPA aux couples de femmes était retirée de la loi famille en janvier 2014.
L’approche utilisée dans le rapport est paradoxale : elle est issue exclusivement des fameuses théories du genre. Rappelons que le Haut Conseil est dépendant du premier ministre qui rappelait vertement, comme sa chère amie Belkacem, que ces théories n’existaient pas. Pourtant on lit en introdu ction : « Ainsi, les personnes homosexuelles transgressent les normes du genre et sont disqualifiées dans leur identité d’homme « masculin » et de femme « féminine » ». D’ailleurs la PMA reposant sur l’anonymité du donneur et le rapport préconisant d’instaurer une « déclaration commune anticipée de filiation » la société en arriverait à créer une filiation ignorant volontairement la différence des sexes, l’équilibre dans l’éducation par un père et une mère.La PMA pour les duos lesbiens reviendrait au couronnement d’un totalitarisme idéologique ignorant complètement et la nature humaine et la Nature elle-même.
L’argumentaire utilisé note bien les objectifs réels de forces à l’œuvre depuis des décennies maintenant en faveur du saccage du mariage. Ainsi la Haute Cour prétend justifier le passage à la PMA pour les duos lesbiens au motif que le nombre de divorces aurait explosé et que les femmes seules élevant les enfants de leur précédente union est très majoritaire. Il ne viendrait donc pas à l’idée de ce groupe sans légitimité que c’est justement à un approfondissement des engagements qu’il faudrait procéder pour retrouver ordre et équilibre dans notre société ? Les souffrances des enfants de familles éclatées n’intéressent visiblement pas ces pseudos féministes qui prônent la coexistence d’autres normes à côté de la famille nucléaire, fruit de millénaires de civilisation.
La Ligue du Sud répète qu’elle défend une conception traditionnelle de la famille. Par pragmatisme et souci du bien commun, elle considère que la Politique se doit de soigner les situations sociales intolérables, en rupture de l’ordre naturel. La moraline LGBT cependant n’a rien à faire en politique : elle utilise les individus au service de son idéologie et veut remplacer les familles par des atomes, les enfants par des projections hédonistes insoucieuses de l’avenir de notre société.
Un père, une mère, c’est élémentaire !