Jacques Bompard félicite Jean-François Copé pour ses déclarations visant à réviser les conditions d’acquisition de la nationalité bien qu’il regrette que le président de l’UMP ne se contente que de vouloir réviser le droit du sol.
Contrairement à ce qu’affirment certains caciques de l’UMP, le droit du sol n’est nullement un acquis de la Révolution française ni un fondement du pacte républicain. Au contraire, le Code civil de 1804 instaure le droit du sang comme mode d’acquisition de la nationalité, droit du sang toujours en vigueur en France puisqu’un enfant né à l’étranger de parents français est automatiquement français. Être Français, cela s’hérite ou se mérite. En effet, le droit du sang n’interdit nullement l’acquisition de la nationalité par des étrangers puisque ceux-ci peuvent l’acquérir en combattant pour la France, c’est à dire par le sang versé. Le droit du sol n’a été ajouté que bien plus tard comme mode secondaire d’acquisition de la nationalité.
Alors que la France fait face depuis quarante ans à une immigration massive qui met en péril son identité et provoque un véritable remplacement de population, il est urgent et de salut public de restreindre les conditions d’acquisition de la nationalité française. Cette réforme de la nationalité devrait être accompagnée d’une suppression des aides sociales versées aux immigrés qui créent une véritable pompe aspirante pour l’immigration.
S’il est réjouissant que Jean-François Copé défende enfin cette position de bon sens qui était en son temps au programme de la plate-forme commune UDF-RPR qui avait porté au pouvoir Jacques Chirac en 1986, il regrette que le président de l’UMP n’ait pas eu ces velléités pendant la décennie pendant laquelle il était au pouvoir entre 2002 et 2012. Au contraire, l’UMP a, pendant cette période, fait entrer deux millions d’immigrés légaux, sans compter les immigrés illégaux envers lesquels elle a fait preuve d’une coupable mansuétude.
En espérant que ce retour à la raison de Jean-François Copé ne soit pas qu’un effet de manche à visées électoralistes, Jacques Bompard ne peut que se réjouir de la progression des idées de bon sens dans la classe politique.