21 sans-abris sont morts depuis le début de l’année en France d’après le collectif « Les Morts De La Rue », un chiffre qui dévoile l’état de notre société comme des services publics. Ces derniers avaient fait de la pauvreté un enjeu crucial dans les années 80, notamment par la voix de François Mitterrand, avant de finalement abandonner cette lutte aux associations. L’échec est patent.
Depuis, le bilan est catastrophique. Chacun remarque l’explosion du nombre de SDF dans les rues. Tout est fait contre les populations fragiles : concurrence avec le monde entier du fait du Grand Remplacement, abandon du droit au travail pour tous dans la constitution, mépris d’élites qui préfèrent les idéologies aux avancées concrètes. En 2015, 448 sans-abris sont décédés à cause du froid et des maladies.
Notre système politique est là face aux crimes qu’il fait endurer à la Nation. Notre société paye le prix de la profanation de la charité, captée et orientée par un Etat toujours plus méprisant des Libertés. La Ligue du Sud engage les représentants politiques à présenter leurs excuses publiques devant l’abime dans lequel ils plongent notre peuple.
Léon XIII informa précieusement le débat en son encyclique Rerum Novarum : « Vous voyez, Vénérables Frères, par qui et par quels moyens cette question si difficile demande à être traitée et résolue. Que chacun se mette sans délai à la part qui lui incombe, de peur qu’en différant le remède, on ne rende incurable un mal déjà si grave. Que les gouvernants utilisent l’autorité protectrice des lois et des institutions; que les riches et les patrons se rappellent leurs devoirs; que les ouvriers dont le sort est en jeu poursuivent leurs intérêts par des voies légitimes. » La décence commune face au chaos libertaire, la cohésion des représentants à la Nation, et la victoire de l’ordre naturel sur les fantasmes idéologiques sont les seules solutions pour sortir de cette violence faîte aux plus fragiles.