Marlène Schiappa : l’idéologue qui apprenait à voler la sécu !

Parmi les membres du gouvernement choisis par Emmanuel Macron, certains se démarquent par une posture d’idéologue patentée héritière des figures les plus militantes du quinquennat de François Hollande. A l’image d’une Laurence Rossignol, suffragette de la dernière heure qui a anéanti tout espoir pour une femme de se voir présenter une alternative à l’avortement dans le cadre d’une grossesse difficile, Marlène Schiappa semble toute prête à s’inscrire dans la continuité de ces partisanes de l’instrumentalisation des femmes à leur profit.

Non contente de prôner sur son blogue « Maman travaille » le recours à la « planification familiale, le fait de pouvoir choisir de repousser une maternité (l’accès à la contraception) de pouvoir interrompre une grossesse au tout début de celle-ci (l’IVG) ou d’avoir recours aux avancées de la recherche scientifique pour pouvoir être enceinte (PMA) », le Secrétaire d’Etat à l’égalité entre les hommes et les femmes appelle les mères de famille à tromper un système de la Sécurité Sociale déjà rongé par des années d’abus encouragés par la gauche. Dans son ouvrage éponyme, la fille du « libre penseur » Jean-Marc Schiappa, donne aux femmes enceintes dix conseils « incontournables » pour bénéficier d’un arrêt de travail pathologique.

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Soulignant le caractère volontaire du ton badin employé au détour de ces suggestions, Marlène Schiappa n’en vient pas moins à appeler à la violation des lois pour parvenir à ses fins. Négligence physique, affectation simulée, bêtise préconisée,… : qu’importe au secrétaire d’Etat le désaveu que ces conseils indignes provoqueront sur l’image des femmes qui travaillent. On prévient : « l’idée est tout simplement de vous faire arrêter le plus vite possible et le plus longtemps possible ». Et toutes les éventualités sont parées : en cas de contrôle d’un membre de la sécurité sociale, il faudra prendre des dispositions préalables auprès du médecin pour y échapper, ou à défaut, « se limiter aux horaires autorisées par la sécurité sociale »…. Une proposition qui a le bénéfice de ne pas voir ses indemnités suspendues.

Après ses différentes parutions[1], dont l’inintérêt n’avait d’égale que la médiocrité, on savait Marlene Schiappa particulièrement hostile aux femmes. Qu’elle fût choisie au titre de représentant de la société civile alors même qu’elle fit ses premiers pas en politique sous l’étiquette du Parti Socialiste n’étonne guère, tant ses prédécesseurs féminins à la tâche se sont illustrés avec brio en ce domaine à l’issue du gouvernement précédent. Qu’elle fût nommée au titre du secrétariat d’état à l’égalité entre les hommes et les femmes aurait en revanche de quoi surprendre… Mais par ce type d’arcane issue d’une gauche partisane, on ne laisse plus surprendre, tant les appels à l’égalité prônés par le passé se sont révélés des écueils d’ordre idéologique insondables, d’inénarrables coquilles vides qui achèvent de soumettre les femmes en esclavage en prétendant les libérer.

[1] Osez l’amour des rondes. Editions la Musardine.

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