Jacques Bompard : un député engagé au service des pharmaciens !

Durant son mandat, Jacques Bompard s’est élevé à de nombreuses reprises dans l’hémicycle pour contrer les atteintes de la gauche à l’égard des pharmaciens. La liberté de conscience de cette profession a été sévèrement attaquée l’année passée, à l’issue du passage de la modification du code de déontologie, qui interdisait la possibilité aux pharmaciens de refuser d’octroyer à son patient des substances susceptibles d’attenter à ses croyances. Alors même qu’à l’issue d’un scrutin public, le corps professionnel s’était en majorité exprimé en faveur de cette liberté… Devant l’attitude des pouvoirs publics, hostile à laisser aux professionnels leur liberté d’agir, Jacques Bompard a renouvelé les initiatives pour soutenir les pharmaciens !

  • Proposition de résolution

Dès la polémique lancée par le ministre du droit des femmes Laurence Rossignol pour annihiler toute liberté d’action aux pharmaciens, Jacques Bompard alertait le parlement à l’aide d’une proposition de résolution appelant à ce que le « pharmacien dispose d’une liberté de conscience lui permettant de refuser d’acheter, de préparer ou vendre tout médicament ou traitement qu’il jugera dangereux pour le patient ou susceptible d’affecter la vie humaine. »

Comme il le soulignait en exposé des motifs, la défense de cette liberté semble de plus en plus nécessaire, alors que se profile l’apparition sur le marché pharmaceutique de produits létaux destinés à la généralisation du suicide assisté et de l’euthanasie. Et le phénomène risque de se perpétuer sous le gouvernement d’Emmanuel Macron, dont le ministre de la santé se révèle particulièrement favorable à la pratique de l’euthanasie, comme elle l’avait annoncé au Grand Orient de France[1] en octobre 2015.

Alors même que les médecins et les sages-femmes disposent d’une clause de conscience, les pharmaciens ne pourraient eux-mêmes pas disposer de cette liberté de confier à un de leur pair la charge de délivrer la substance qu’il jugerait à l’encontre de ses convictions à son patient ? « La liberté de conscience ne peut se limiter à quelques professions et doit comprendre l’ensemble des acteurs confrontés à des actes susceptibles d’affecter la vie humaine », soulignait alors le député.

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  • Une journée parlementaire pour les pharmaciens !

A l’Assemblée Nationale, au début du mois d’octobre, Jacques Bompard a appelé des experts autour de lui pour envisager des recours à cette absence de liberté de conscience laissée aux pharmaciens, dénonçant dans la posture bornée du gouvernement socialiste la recherche de l’« accomplissement d’un projet philosophique qui préfère l’idéal au réel ». Il avait ensuite laissé la parole à Claire de la Hougue, avocate et membre du Centre Européen pour le Droit et la Justice, qui avait indiqué à la petite assemblée présente dans le bureau du Palais Bourbon l’iniquité de cette modification du code pour les pharmaciens en France. « Quarante-deux Etats du Conseil de l’Europe sur quarante-sept reconnaissent à des degrés divers la liberté de conscience des personnels de santé », indiquait-elle alors. La défense de l’objection de conscience, rappelait par ailleurs l’avocate, s’inscrit dans la défense des textes fondamentaux, à l’instar du code civil – « La loi assure la primauté de la personne, interdit toute atteinte à la dignité de celle-ci et garantit le respect de l’être humain dès le commencement de sa vie » – ou du serment d’Hippocrate originel.

  • Une journée pour la vie : la clause de conscience à l’honneur !

La défense de la liberté pour les pharmaciens est revenue au centre des débats, à l’issue de la deuxième journée pour la vie qu’organisait le député à l’Assemblée Nationale. Philippe Maxence a alors été entendu par une salle comble venue recevoir les témoignages des experts quant à la privation honteuse des libertés exercée par le gouvernement socialiste à l’égard de ce corps professionnel.

Durant son mandat, Jacques Bompard s’est engagé pour les professionnels de santé. Jugeant que ces professionnels de santé «subissent une discrimination qui est aujourd’hui devenue inexplicable », comme le soulignait justement un article de Maître Chevalier dans le journal La Croix, le député s’est élevé pour défendre la liberté de conscience des pharmaciens. Et face à ce printemps rythmé par les ordonnances d’un président qui risque de bénéficier d’une assemblée totalement sous sa férule, seuls des parlementaires indépendants pourront intervenir au service des professionnels !

 

[1] http://www.famillechretienne.fr/politique-societe/politique/la-nouvelle-ministre-de-la-sante-agnes-buzyn-est-favorable-a-l-euthanasie-218619

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