Dimanche 16 juin, le jeune Nicolas a participé à La Manif Pour Tous qui accueillait François Hollande devant le siège de M6. Après la dispersion de la manifestation, il a remonté paisiblement avec des amis les Champs-Elysées. Sans aucune sommation, il a été arrêté avec violence par les forces de l’ordre, puis roué de coups avant d’avoir les pieds et les mains ligotés. Gardé à vue durant 48 heures dans des conditions indignes d’un Etat de droit, il lui était interdit de se rendre aux toilettes. Il a été transféré au dépôt du Palais de justice de Paris. Jugé en comparution immédiate, il a été condamné à quatre mois de prison dont deux mois fermes. Il a été immédiatement incarcéré à Fleury Mérogis.
Jacques Bompard condamne ce jugement politique, digne d’un régime policier et arbitraire, contre un jeune homme pacifique dont le seul tort est de s’opposer à la loi Taubira. Il apporte tout son soutien à Nicolas, premier prisonnier politique des Manifs Pour Tous. Le caractère scandaleux de cette condamnation est renforcée par la comparaison avec les peines prononcées contre des délinquants, que ce soient les émeutiers du Trocadéro ou les voyous qui attaquent le RER D. Dans les deux cas, les juges furent d’une grande clémence et les coupables relâchés immédiatement.
Jacques Bompard appelle tous les Français, et notamment ses collègues parlementaires, à soutenir Nicolas face à cette injustice et à tout mettre en œuvre pour qu’il soit libéré au plus vite.