Durant les congés d’été, François Hollande a souhaité faire un nouveau tour de France médiatique. S’il a pris grand soin de ne pas aller que dans les cités dites sensibles, c’est par elles qu’il a commencé son périple. En effet, c’est dans ces banlieues, fuies par nombre de Français, que s’est construite sa mince victoire sur Nicolas Sarkozy. C’est là qu’il a atteint des scores supérieurs à 90%. C’est là, donc, que la clientèle est déterminante.
Eh bien, selon le Président de la République, cette attente est comblée ou presque. Les habitants des cités seraient satisfaits de sa politique. Au delà de la méthode Coué, cette satisfaction n’est pas tout à fait anormale.
En effet, qu’on les appelle « quartiers », « cités », « banlieues », ces zones où résident désormais des populations majoritairement issues de l’immigration extra-européennes sont l’objet de toute la sollicitude de la gauche.
Sollicitude idéologique qui conduit, peu à peu, à effacer l’identité culturelle française dans ces territoires, mais, surtout, sollicitude financière. Aucune partie de la France, urbaine, péri-urbaine ou rurale, n’a bénéficié depuis près de trente ans d’autant de subventions dites de « politique de la ville » que ces cités.
Cette forme de discrimination positive n’a, à cette heure, porté aucun fruit. Il serait donc temps de s’interroger sur son efficacité. Bien évidemment, cette analyse est tabou. Pour la pensée unique, si des dizaines de milliards n’ont pas suffi, alors, c’est qu’il faut doubler la mise, la tripler… Car l’idéologie ne peut pas avoir tort et l’idéologie de gauche affirme depuis trente ans que le problème des banlieues est social, seulement social.
Or, il ne l’est pas et n’importe quel être de bon sens peut le voir. Le problème des cités est l’impossibilité d’intégration de populations devenues majoritaires sur site, désireuses de vivre entre elles, comme chez elles, et sur lesquelles un flot régulier de nouveaux arrivants exerce une pression identitaire permanente. Ce communautarisme, loin d’être combattu par l’Etat, est encouragé, et parfois même financé.
En continuant de faire de ces zones, pour des raisons électorales et idéologiques, une priorité, François Hollande et la gauche persévèrent dans une politique dangereuse pour la France, une politique qui insatisfait une forte majorité des Français.
Il ne peut pas exister deux France.
Pourtant, au delà de l’emploi pavlovien du mot de « république », la gauche agit comme si tel était le cas et, dans ses actes, on devine laquelle des deux a sa préférence.
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