Marion Maréchal Le Pen a égrené la liste des ministres qu’elle ambitionne de voir un jour à la tête de notre pays. Parmi eux des noms convaincants, d’autres moins. La Ligue du Sud serait prête à se réjouir de cette initiative et du sain désir de voir la droite s’unir pour affronter enfin la gauche plurielle. C’est d’ailleurs la politique que nous menons à Orange et Bollène avec un succès incontestable.
Cependant nous conservons nos doutes devant la réalité de cette intention : en Vaucluse, le Front National, dont elle était secrétaire départementale, n’a eu de cesse de compliquer l’accomplissement de la politique menée par nos équipes. A tel point que bien des analystes reconnaissent aujourd’hui que la droite nationale dirigerait le Conseil départemental si lors de la conférence du Pontet, Mme Le Pen n’avait pas annoncé que la Ligue ne ferait même pas figuration à l’occasion de ces élections.
Nous notons par ailleurs, que les récentes évolutions du bureau du Front National en Vaucluse sont étonnantes : indiquer une volonté d’implantation dans le Nord du Vaucluse où le travail est fait, et si efficacement, depuis 30 ans, est une base étrange de travail. Quant au choix de désigner un insulteur public de la méthode Bompard à la communication, c’est rendre l’union difficilement possible.
Comme à l’habitude ce fouillis stratégique et ces déclarations discordantes nous amènent à la plus grande prudence. Toujours désireux du bien commun et du travail commun, nous regrettons d’avoir à craindre ce continuel pourrissement de la situation. Nous irons notre chemin, pour la défense du bien commun, de la vie, et la préservation de notre identité et de nos libertés. Visiblement le Front continue à préférer les traverses, tout en ne l’assumant publiquement. A force de tout donner au parti et rien aux Hommes et aux Gens d’ici, rien d’autre ne pouvait advenir.