Florian Phillipot jalouse certainement l’extrême popularité de Jacques Bompard parmi les militants et les électeurs du Front National. Cela arrive à d’autres au sein de l’appareil frontiste, et on ne peut que concevoir la déception des nouveaux-venus au patriotisme devant l’attachement des Français et des vauclusiens à la politique du maire d’Orange.
Aussi est-il important de rappeler à l’ancien afficionado de Jean-Pierre Chevènement quelques fondamentaux de philosophie politique. Parlons de la légitimé qui, pour cet énarque habitué des instituts de sondage, semble s’acquérir par la fréquentation des plateaux de télévision. Ses piètres résultats lors des élections municipales de Forbach indiquent d’ailleurs l’absolue nécessité pour lui de prendre exemple sur les succès de la ligue du sud dans le Vaucluse.
Il convient tout d’abord de faire une politique enracinée. Sans cela les représentants du Front National ressemblent de près aux élites mondialisées et déconnectées du peuple qu’elles prétendent abhorrer. Un bureau parisien est tout à fait éloigné d’un champ de lavandes, et des militants de terrain ont besoin de sentir la présence et l’investissement de leurs élus. C’est par exemple pour cela que Marion Maréchal Le Pen a sollicité le soutien de la Ligue du Sud lors de toutes les étapes de son élection au poste de député. Un souvenir vite oublié devant les feux de la capitale.
Il convient ensuite d’asseoir son propos par des actes, des réalisations concrètes, une évolution sensible dans la vie des habitants de sa commune. A Orange par exemple le taux d’endettement est le plus bas de toute la région, un succès qui enchante les orangeois qui réélisent Jacques Bompard au premier tour depuis son deuxième mandat. Sécurité retrouvée, embellissement de la ville, fin du copinage, identité affirmée, tout un faisceau de mesures qui font l’unanimité des provençaux pour permettre de bien vivre chez soi.
Il convient enfin de se soumettre aux lois naturelles afin que le pouvoir ne devienne pas l’idole qui guide et inspire toute une action. C’est ce que Jacques Bompard a fait en dénonçant le Grand Remplacement, auquel Phillipot ne croit pas, en protégeant la famille naturelle et en luttant contre la banalisation de l’avortement, ce que Phillipot fait disparaitre du Front National, en faisant primer le mérite sur la communauté, ce que Phillipot ne fait pas comme l’a démontré l’épisode Chenu, en étant enfin un patriote enraciné, contrairement à un candidat malheureux de Forbach qui fait du plateau de télévision parisien une circonscription.
La ligue du Sud présente ses meilleurs vœux à Florian Philippot. Que son année soit sainte et heureuse. Et qu’il commence enfin à trouver une légitimité qui ne se gagne pas dans les magazines.
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