La fiscalité est un totem socialiste. Un totem que l’on aimerait d’ailleurs moins vénéré par les autres élus dits de droite. Il convient de comprendre ce que dévoilent les prélèvements obligatoires : un choix collectif. Que désigne ce choix collectif ? D’abord et avant tout, ce dont la Nation a besoin mais aussi à quel point l’Etat, auquel elle délègue la gestion des grands dossiers, applique une gestion efficace. En France, l’évidence est qu’aucun de ces sujets n’est convenablement traité.
Je publierai dans les mois prochains un ouvrage traité du concept d’Etat intrus. Un Etat qui n’applique pas les investissements nécessaires dans les corps régaliens, tout en intervenant de manière excessive là où il est inutile, voire nocif. Ainsi, la disparition de campagnes publicitaires pour ministres en déficit de notoriété équivaudrait immédiatement à de belles économies. La suppression des impôts idéologies est également une priorité (ISF, taxes diverses, quotients familiaux amoindris). La fiscalité ne peut et ne doit plus être une punition ou une image de l’égalitarisme, mais un levier pour les grands projets nationaux.
Sauf que les grands projets nationaux ont disparu du champ national. Instaurer un CICE fondé sur l’augmentation de la TVA fut à ce titre révélateur des délires socialistes. Le renchérissement de la consommation des ménages n’est certainement pas le meilleur moyen d’encourager notre machine économique. 35 milliards d’euros d’augmentation de la fiscalité des ménages, la modulation des allocations familiales et leurs conséquences antinatalistes, les taxes sur les entrepreneurs sont autant d’écarts majeurs de la politique de François Hollande.
A force d’instrumentaliser la fiscalité, la Gauche met la France en péril. Mais, elle n’en a cure. «Puérile et irresponsable » , elle cherche simplement à poursuivre l’expansion de son idéologie.