Expulsion des Catholiques à Sainte Rita : la couardise du Gouvernement à l’œuvre !

Six heures du matin : le soleil se lève à peine lorsque l’abbé Guillaume de Tanouarn appelle les fidèles à se rassembler pour la messe dans l’église Sainte-Rita. Ils sont venus nombreux, ce 3 août 2016, ces pèlerins de passage. Ils viennent défendre la petite église du XVe arrondissement de Paris. Un an déjà que la demande de fermeture de l’église a été arrêtée par la mairie : sans scrupules, les promoteurs immobiliers envisagent la destruction d’un lieu saint pour les remplacer par… des logements sociaux !

Alors que retentissent les premiers échos du Kyrie Eleison, quelques élus drapés de leur étole bleu-blanc-rouge, font leur entrée. « Je ne m’attendais pas à ce que les élus soient si matinaux. Qu’ils en soient remerciés, car leur présence change la teneur de l’évènement », s’interrompt, ému, le célébrant. La célébration reprend, mais déjà quelques échos de la rue rappellent aux fidèles que le gouvernement ne s’est pas résigné : six camions de CRS, casqués et armés de gazeuzes, les attendent au dehors. Certains, discrètement, sortent protéger l’église. Et tandis que les fidèles écoutent les évangiles, les jeunes catholiques au fond de l’église se préparent à l’offensive. Peu à peu, dans le respectueux silence de la Messe, les bancs sont placés devant les grandes portes d’entrée branlantes de la paroisse. Bientôt, c’est une véritable palissade qui se dresse pour défendre les saints lieux. Mais l’abbé de Tanouarn l’a bien souligné : « Il ne saurait y avoir d’actes de violence dans la maison de Dieu. »  L’abbé appelle à ses ouailles au pacifisme, soulignant que la Chrétienté ne peut concevoir la violence : « la haine, la violence doivent être transmuées par l’Amour ».

Abbé billot

La Messe terminée, les fidèles sont cependant bien décidés à rester prier. En toute quiétude, on entonne le « Je vous salue Marie ». Avec fierté, dans un calme déterminé, le chant retentit à de multiples reprises sous les voûtes vieillies de la demeure du Christ. Quelques casques de CRS font leur apparition derrière les portes… Des coups assénés, puissants, ont fait éclater les gonds. L’abbé de Tanouarn reprend la célébration, rompant, lorsque vient la Consécration, les lignes de défense constituées par les jeunes catholiques qui se sont accrochés les bras les uns aux autres pour protéger l’autel. On s’agenouille et massivement, on se presse devant l’autel pour protéger le Chœur et son célébrant. Et alors que l’abbé lève l’Hostie pour la seconde fois, les CRS font jaillir les gaz lacrymogènes en plein visage du père et de ses ouailles.

Comme ils l’ont promis à l’officiant, les Catholiques se rendront sans répondre aux violences qui leur sont assénées. Ce sont les jeunes femmes, gazées de près ; c’est l’abbé Billot, traîné au sol malgré son pacifisme… A l’heure où l’Eglise, encore endeuillée par la perte du père Jacques Hamel que la barbarie islamiste leur a ravi, les services du Ministère de l’Intérieur se sont encore une fois illustrés par leur couardise. Car face à la violence islamiste, les attentats terroristes à répétition, Bernard Cazeneuve n’aura pas même envisagé la démission. Alors le gouvernement avait assuré tenter de sécuriser les lieux de culte : devant un tel saccage, peu de doute subsiste : ce ne seront pas aux Catholiques que sera promise la préservation de leurs églises !

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