Au mois de novembre 2011, David Alessi et Bénédicte Martin, alors prétendante à la députation, avaient signé un tract mettant gravement en cause Marie-Claude Bompard, dans ses fonctions de maire. Celle-ci avait donc porté l’affaire devant les tribunaux.
Le 5 avril 2013, la Cour d’appel de Nîmes a condamné David Alessi et Bénédicte Martin, au titre de l’action civile. La sentence est d’ailleurs très claire : « les éléments constitutifs du délit de diffamation publique envers un citoyen chargé d’un mandat public […] sont réunis ».
Les deux responsables UMP sont donc condamnés à payer 10 000 euros de dommages et intérêts à Marie-Claude Bompard et 2 000 euros pour couvrir ses frais de justice.
En s’attaquant ainsi de façon honteuse à Marie-Claude Bompard, Bénédicte Martin cherchait, très vraisemblablement, à salir aussi Jacques Bompard, contre lequel elle était candidate aux élections législatives. Éliminée dès le premier tour de ces élections au mois de juin dernier, la première adjointe de Malaucène est donc sanctionnée à nouveau, cette fois par la Justice.
David Alessi est, quant à lui un récidiviste. Souvenons-nous, il avait été condamné, le 16 décembre 2011, par la même cour d’appel de Nîmes pour avoir diffamé Paul Eymard, 1er adjoint au maire de Bollène.
Marie-Claude Bompard, assistée de Maître Michel Pierchon, se réjouit de cette décision de justice. Il s’agit d’un avertissement à l’égard de ceux qui utilisent la calomnie pour manifester un désaccord politique. Cet arrêt montre que même dans le débat public, on ne peut dire n’importe quoi. David Alessi et Bénédicte Martin ont franchi la ligne jaune. Il est donc normal qu’ils soient sanctionnés lourdement.
Cette décision ne fait que renforcer Marie-Claude Bompard, en tant que maire de Bollène, dans son combat et son action quotidienne au service des Bollénois.