Deux ministres, et pas des moindres, ont parcouru la semaine dernière le Vaucluse. Messieurs Valls et Montebourg ont enchaîné en quelques heures visites d’usine, de gendarmerie et d’hôtel-de-ville. Ces déplacements officiels sont choses normales en République. De même, il n’est pas inhabituel que les ministres choisissent de rencontrer un maire de leur bord politique plutôt qu’appartenant à un autre parti.
En revanche, ce qui est illégal, c’est de mettre les moyens de l’Etat au service d’une campagne électorale. Quand dans le cadre de sa visite officielle, payée par les contribuables, Manuel Valls attaque l’UMP, le FN ou la Ligue du Sud, il sort de son rôle de ministre républicain. Il fait la campagne électorale de ses amis socialistes de Carpentras, de Vaison, de Bollène ou d’Avignon.
Il est vrai que ceux-ci ont un réel besoin de soutien. Qu’est-ce que la gauche aujourd’hui dans le Vaucluse ? Une puissance seulement d’apparence. Que les droites consentent à s’unir et alors le PS ne gèrerait ni le conseil général ni aucune ville de plus de 1000 habitants.
C’est là tout l’enjeu des échéances à venir et sur lequel, au fond, Manuel Valls n’a nulle prise.
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