L’engagement politique est aujourd’hui bafoué par nombre de serviteurs d’intérêts individuels ou, au moins, passablement éloignés du service du bien commun. La Ligue du Sud entreprend par son enracinement et son œuvre quotidienne de rétablir le sens premier de ce don de soi pour les autres.
Elle entend ainsi faire entendre que s’engager signifie d’abord assumer pleinement ses idées à rebours de toute dictature médiatique, elle entend également faire entendre que l’homme politique doit surtout se confronter à la réalité et actualiser son discours en fonction des souffrances et des difficultés bien concrètes qu’il aura à rencontrer dans son action.
Cet engagement est politique, c’est-à-dire, paradoxalement, qu’il s’éloigne de la logique partisane qui envahit l’ensemble des sphères de décision : La Ligue du Sud est donc l’inverse d’un parti politique. Au lieu de brider les talents elle entend les servir, au lieu d’imposer une marque elle entend accompagner dans les méthodes et les enracinements, au lieu du centralisme assassin elle soutient un localisme dont les dynamiques orangeoises et bollénoises sont les meilleures illustrations.
Cette définition faite nous pouvons établir en dix points la charte de la Ligue du Sud :
– Un membre de la Ligue du Sud entend défendre l’identité et la vie de son territoire. Fier de ses racines, il sert la France et l’Europe en entreprenant de faire débuter chez lui la reconquête du bon sens et de l’intérêt général.
– Un membre de la Ligue du Sud s’inscrit dans les problématiques contemporaines. Il refuse le piège de la nostalgie pour lui préférer le service d’un héritage et d’une lignée communs. Il sait que ce n’est pas l’appartenance à une famille politique qui fait la qualité d’un militant ou d’un élu mais bien son investissement personnel et l’application des leçons de ses pères.
– Un membre de la Ligue du Sud sait que la famille et le terroir préexistent à l’Etat. Il est en première ligne pour défendre la vie de sa conception à la mort naturelle mais également l’ensemble des évidences naturelles qui permettent la vie en société : maintien de la famille traditionnelle, préservation des enfants des idéologies et des utopies, respect des anciens.
– Un membre de la Ligue du Sud considère l’argent public comme la somme des efforts des Français. Il est prudent et sérieux dans l’utilisation de chaque centime qu’il considère comme le fruit des efforts et des vies de ceux qui l’entourent. Partout où il exerce une responsabilité il se fait un devoir de réduire les dépenses inutiles et de dénoncer les copinages coûteux, et ce sans craindre de heurter les mauvaises habitudes.
– Un membre de la Ligue du Sud défend les petits contre le mondialisme. Il est conscient du fossé qui se creuse entre une France métropolitaine et une France périphérique. Il ne conçoit pas que la France continue à voir s’affronter les intérêts (grandes entreprises contre les petites entreprises, monde médiatique contre le peuple, profiteurs sociaux contre travailleurs honnêtes) mais demande l’union nationale dans le respect des libertés fondamentales.
– Un membre de la Ligue du Sud s’oppose au laxisme qui produit délinquants et terroristes. Il sait que l’action locale et l’exemplarité des élus peut conduire à une progression des normes et des valeurs qui fondent notre société. Il se place du côté de la victime dans le procès pénal, du côté des riverains dans les nuisances, du côté des excédés contre la délinquance.
– Un membre de la Ligue du Sud s’oppose au Grand Remplacement et à ses conséquences (changement de peuple, tourisme social, nationalité de papiers). Il considère que l’immigration de masse s’est faîte sans l’accord et au désavantage des français de souche. Il est conscient que la France est une terre chrétienne et que sa laïcité ne signifie pas l’abandon de siècles d’histoire qui font de notre pays « la fille aînée de l’Eglise ».
– Un membre de la Ligue du Sud travaille autant que possible à la restauration de la politique internationale française. Il est soucieux que notre pays recouvre sa souveraineté face aux monstres froids bruxellois ou américains. Il se souvient que les élites françaises ont trahi le peuple français en lui préférant le nivellement cosmopolite.
– Un membre de la Ligue du Sud s’oppose au racket fiscal imposé par des collectivités et des administrations trop gourmandes. Il pense que la préservation des pouvoirs régaliens passera par la mise à plat du parasitisme social et de la pluie de subventions associatives. Il veut que le statut de fonctionnaire soit réservé à ceux qui servent les intérêts vitaux de la Nation.
– Un membre de la Ligue du Sud est un engagé politique : il sait combien l’homme est un animal social qui doit viser l’harmonie dans la Cité et dans la joute politique. Il considère son travail comme un service et sa première qualité comme le bon sens.