Un récent rapport du Fond international pour le développement agricole de ce jour nous apprend que les immigrés travaillant en Europe ont envoyé près de 100 milliards d’euros hors du continent en 2014. Ces sommes bénéficieraient à près de 150 millions de personnes. En France ce sont dix milliards d’euros qui ont été envoyés par des travailleurs étrangers hors de notre territoire. Deux tiers de cette somme est allé en Afrique. Aux Comores par exemple, 15 % du Produit Intérieur Brut provient de transferts de fonds d’émigrés.
En somme 10 milliards d’euros disparait du territoire national au profit, en ce qu’il s’agit de la France, très majoritairement au profit du continent africain. Si l’on considère les sommes nécessitées par l’accueil d’immigrés sur le territoire national, les investissements consentis depuis les années 1970, les troubles sécuritaires et identitaires liés à l’immigration de masse, et enfin la pression à la baisse sur les salaires, la confiance et le pouvoir d’achat des m énages français de souche, la perte passe mal.
Il y a quelques jours François Hollande s’enorgueillissait de la création d’une usine Peugeot en Chine alors que les industries françaises peinent à tirer du profit d’une reprise européenne et mondiale bien peu fructueuse dans l’hexagone. Rappelons que d’après l’INSEE l’ensemble des demandeurs d’emploi (catégories A, B, C) s’est accru de 0,5 % en Mars près de 5, 3 millions de chômeurs. Pour 2016 l’UNEDIC prévoit un déficit de l’assurance chômage à près de 3,5 milliards d’euros. A mettre en perspective avec les plus de six milliards d’euros envoyés chaque année depuis la France vers l’Afrique par des immigrés.
Toutefois le gouvernement français refuse de prendre en compte cette perte financière lourde. Mieux, il préconise très régulièrement des politiques discriminatoires anti-français de souche. C’est par exemple le cas de la note « Favoriser l’insertion économique des jeunes issus de l’immigration » publiée par France stratégie, la boite à idée officielle du gouvernement français. Cette note propose de pratiquer, sans la nommer, une discrimination positive. Entendez une politique inégalitaire en défaveur des lignées françaises.
Il est ainsi proposé d’investir 400 millions d’euros sur quatre ans pour aider les établissements scolaires accueillant des Français de fraiche date, alors que ces établissements sont déjà plus aidés que les autres établissements. Il est proposé de coupler cette mesure à d’autres aides périscolaires à destination des « garçons de parents africains ou magrébins », faciliter l’accès aux masters pour les français de fraiche date, obliger les entreprises du secteur privé à les intégrer prioritairement dans leurs quotas d’alternants et de faire de même dans la fonction publique d’Etat, accroître les dispositifs de SRU et ANRU en octroyant principalement les places aux immigrés et descendants d’immigrés.
En un mot ; en plus de la disparition d’argent sur le territoire national, il s’agirait d’accroitre les disparités d’aide économique sur le territoire. Et cela ne correspondrait pas à une goutte d’eau puisqu’on comptabiliserait en France au moins 5, 6 millions d’immigré (INSEE 2011) et 6, 8 millions de descendants d’immigrés en 2012 (Infos migrations numéro 66).
Il faut donc parler du réel au sujet de l’immigration clandestine et légale. Si la question identitaire a déjà beaucoup occupé la Ligue du Sud (Proposition de loi de lutte contre l’immigration, participation aux Assises du Grand Remplacement, discours de Jacques Bompard à l’Assemblée Nationale), son poids économique est un frein et un facteur de dislocation pour notre pays. Un facteur masqué par des chercheurs qui méprisent ainsi la souffrance de la population autochtone française.