Islamistes radicaux : combattre le mal à la racine

Les derniers chiffres que le gouvernement vient de donner ont de quoi faire froid dans le dos. D’année en année, le nombre d’islamistes et d’individus radicalisés ne cesse d’augmenter. Ils étaient 5.500 en 2006, 9.700 en 2015 et ils seraient 12.000 en décembre 2017, si ce n’est plus. Et faute de mesure politique coercitive, ce chiffre pourrait bien encore augmenter. A ces statistiques, il convient de préciser que 1.507 individus radicalisés dorment derrière les barreaux des prisons françaises.

La carte du signalement des islamistes en France est elle aussi effrayante, puisque nous remarquons qu’aucun département français n’est épargné par la présence de terroristes potentiels, mis à part la Creuse, le Cantal et la Lozère, où il y aurait moins de 10 personnes radicalisées, ce qui est déjà bien trop. Cela signifie donc que même le monde rural est maintenant gagné par l’islamisme, dont le seul projet est d’imposer sa culture de mort. Rien que dans mon département de Vaucluse, ce sont entre 150 et 199 islamistes qui ont été recensés. Et le pire, c’est que les services de l’Etat sont ravis de leur nouvelle méthode de recension des terroristes qu’ils trouvent très efficace, depuis l’instauration du fichier de signalement pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (F.S.P.R.T.). En revanche, les moyens opératoires de lutte contre le terrorisme sont effrayants … d’inefficacité. Les pauvres préfets viennent de se voir doter de moyens supplémentaires pour seulement prévenir la radicalisation, alors qu’il faudrait la combattre à la base. L’Etat devient fou si ce n’est dépassé par la situation ! C’est ainsi qu’un préfet dispose, en fonction de son département, d’une enveloppe équivalente à 40.000 euros uniquement dédiée à cette prévention. Chaque préfet est fortement incité à s’adresser à des associations reconnues pour proposer des stages de « déradicalisation », dont l’inutilité est patente, comme l’ont révélé de nombreux experts. Ce sont ainsi déjà près de 2.700 jeunes qui sont pris en charge par ce type d’association. Et la preuve que cette politique est inopérante réside dans les chiffres cités plus haut, puisque chaque année le nombre d’islamistes ne cesse de croître en France.

Combien d’années faudra t-il encore attendre pour en revenir au bon sens qui a quitté l’esprit de nos dirigeants ? Combien de victimes et d’attentats supplémentaires pourront résoudre nos gouvernants à passer de la prévention à l’action ? Lorsque l’on remarque que la Chancellerie réfléchit aux possibles conditions de retour des djihadistes français sur le territoire national, nous comprenons bien que l’Etat est complètement déconnecté de la réalité, et qu’il n’a pas saisi que le combat qui s’offrait de manière impérative à la France n’était pas simplement juridique mais bien plus vital parce qu’identitaire. Laisser prospérer l’islamisme, c’est condamner la France à une fin sûre et certaine.

Jacques Bompard

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